Un mot d’ordre national…

Six organisations syndicales, dont celles représentées au sein de Domicile 90, CFDT Santé sociaux et Force ouvrière, ont émis un « appel à la grève de tous les EHPAD le mardi 30 janvier 2018 ». Les métiers du domicile s’y associent.

Solidaires des revendications des salariés, le Conseil d’administration et la Direction de Domicile 90 respectent et comprennent ce mouvement national porté par les organisations syndicales et sont déterminés à mobiliser tous les leviers qu’ils peuvent activer.

La prise en compte du vieillissement et la situation des conditions de travail et de rémunération des salariés à domicile sont indignes. Depuis des dizaines d’années, chaque Gouvernement affirme l’importance du maintien à domicile, conforme au souhait d’un nombre sans cesse croissant de personnes âgées. Mais aucun n’a pris à bras le corps ce problème de société majeur, qui concerne tout le monde directement. Derrière les discours, bien peu de moyens, aujourd’hui, comme hier.

Alors, il est bien naturel de soutenir des revendications nationales réclamant le respect, des conditions de travail meilleures et une rémunération digne pour les salariés qui accompagnent chaque jour les personnes âgées et les personnes handicapées.

Car le sujet doit d’abord être traité au niveau national

C’est pourquoi, Domicile 90 avait convié tous les candidats aux élections législatives à s’exprimer sur ce sujet, en juin dernier. C’est aussi pourquoi le Président de Domicile 90 a rencontré, ces derniers mois, tous les parlementaires locaux.

Mais cela ne veut pas dire, pour autant, qu’il n’est pas possible d’agir sur l’organisation du travail et donc sur les conditions de travail pour une meilleure qualité de service et un rythme de vie plus satisfaisant pour les salariés.

C’est ce à quoi s’attache Domicile 90 dans son action quotidienne, depuis la réunion des moyens de trois associations, réalisée en 2015.

 

Des actions concrètes au sein de Domicile 90

  • Nous améliorons sans cesse notre sectorisation, afin de limiter les trajets et les amplitudes horaires,
  • Nous avons conçu un parcours d’intégration des nouveaux salariés, qui leur assure une immersion dans l’association et un socle commun de formations,
  • Nos salariés sont dotés de téléphones portables qui facilitent nettement l’organisation du travail,
  • Nous veillons à assurer une communication interne valorisante et transparente,
  • Nous organisons des évènements rapprochant les aidants professionnels et les familles,
  • Etc…

Tout cela n’est possible que grâce à la taille critique  que nous avons acquise et à la grande qualité du travail de nos salariés, au siège comme sur le terrain.

Certes, nous avons encore beaucoup à faire et tous ces efforts ne sauraient remplacer une vraie politique nationale, respectueuse des salariés comme des  personnes âgées et des personnes handicapées.

Mais, pour autant, nous pouvons et nous devons agir, au sein de nos structures, en tentant toujours de privilégier la qualité du service rendu qui commence par la capacité à répondre aux demandes qui nous sont adressées quel que soit le lieu d’habitation, quelle que soit la situation sociale.

Ne pas se résigner : agir et se battre

Avec une croissance de son activité de 10% en 2017, 44 recrutements en CDI, une diversification réussie et  la collaboration avec les collectivités publiques, Domicile 90 tente, sur son territoire, ce difficile pari : concilier les valeurs associatives, les préoccupations sociales et les impératifs économiques.

Il est indispensable qu’une prise en compte globale du vieillissement soit enfin à l’ordre du jour et il faut espérer que ce mouvement du 30 janvier 2018 y contribue.

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