Le Député Ian Boucard, est venu à notre rencontre jeudi 28 mars 2019.

Il lui a été présenté les difficultés liées à nos métiers, les problèmes de recrutement que rencontrent les responsables de secteur qui se répercutent sur les salariés en poste. Les accidents de travail qui se produisent tous les deux jours, de gravité heureusement variable.

Nous avions choisi de convier des représentants du personnel à cet échange ainsi que deux générations de salariés de terrain : 3 mamans accompagnées de leurs 3 filles travaillant également à Domicile 90.

Ces salariées, auxiliaires de vie, aides à domiciles ou aide soignante ont pu prendre la parole et évoquer avec lui la multiplication des demies heures qui génèrent plus de fatigue et plus de frais d’essence et d’entretien du véhicule.

Elles ont évoqué le fait que le manque de temps pour effectuer les tâches demandées les éloignait de la bienveillance qui les caractérise.

                                                           

Soutenues par le Président Piotte et la direction, elles ont insisté sur leur bien trop faible rémunération alors que leur travail est présenté comme essentiel au maintien à domicile de nos aînés.

Elles lui ont cependant fait part de leur grande fierté d’exercer ces métiers, et d’apporter du bien être aux personnes qu’elles accompagnent au quotidien.

Le vieillissement de la population ne fait que de croitre et la majorité des personnes souhaitent rester le plus longtemps possible à domicile. Il faut donc trouver de vraies solutions pour permettre à nos clients de vieillir dans la dignité et à tous les intervenants d’avoir un niveau de salaire à la hauteur de leur engagement quotidien

Monsieur Boucard a écouté attentivement tous ces témoignages.

Ce même jour le rapport Libaut destiné à préparer un projet de loi concernant la dépendance « grand âge et autonomie » a été remis à la Ministre de la santé, Madame Agnès Buzyn. Celle-ci a avancé quelques pistes, parmi lesquelles une attention portée au secteur du domicile.

Espérons que ces intentions et déclarations seront suivies d’effets concrets et que le financement, le nerf de la guerre, soit dégagé pour trouver des vraies solutions à ce problème sociétal majeur. Il faut que le prix de l’heure soit fixé à 25 €, largement prix en charge par la collectivité nationale, selon les ressources. Cela permettrait à la fois de dégager des moyens pour une rémunération décente et d’équilibrer les finances des structures d’aide à domicile

Merci à Monsieur le Député Ian Boucard de son intérêt pour nos métiers et du relai qu’il nous a assuré faire lors de la discussion du projet de loi, en fin d’année.

 

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